Du rire aux larmes
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LE LANGAGE DES SIGNES N'EST IL PAS MONDIAL?
Candide ! Je ne l’ai jamais été autant que ce jour où j’écrivis sur une feuille de papier, pour me faire comprendre d’un jeune couple de sourds-muets qui dialoguaient par signes :« Ce qui est génial c’est que, grâce à vos signes, vous parlez la même langue dans tous les pays de la terre et pouvez ainsi communiquer avec les sourds-muets du monde entier. »Ils ouvrirent grands leurs yeux et pour moi écrivirent : « Pas du tout ! Chaque pays s’exprime avec des signes différents. » Vous devinez ma question : J’aimerais connaître la raison pour laquelle on n’a pas encore inventé un langage par signes commun à la terre entière ? Il n’est plus question, là, de grammaire, de racines linguistiques comme dans notre langage oral qui correspond à une écriture, à une lecture. Le même signe des mains qui signifie « chat » pour un français pourrait signifier « cat » pour un anglais. Idem pour tout le langage. Je ne comprends pas où est la barrière. Non seulement ce serait un avantage pour les sourds-muets, mais les « entendants » pourraient l’apprendre aussi puisque ce serait un moyen de communication très pratique pour communiquer en voyage. Ainsi, chacun parlant le langage des malentendants, on transformerait leur handicap en avantage. Je le redemande aux autorités compétentes en la matière :« Pourquoi n’a-t-on pas encore créé un langage des signes mondial ? »
MORALE
A PROPOS DE L'AFFAIRE D'OUTREAU
Oui je l’avoue, l’affaire d’Outreau m’a laissée perplexe car je n’ai pas tout compris. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé. J’ai suivi longtemps à la télévision l’examen du jeune juge Burgaud mais de larges zones d’ombre n’ont jamais été éclaircies. Evidemment, je ne remets pas en cause l’innocence des accusés que la cour d’appel a définitivement blanchis, mais j’aimerais comprendre sur quelles bases, sur quelles preuves irréfutables alors que l’un d’eux avait même déclaré un crime. En mon âme et conscience j’aurais agi comme ce jeune juge de vingt huit ans confronté à l’horreur des déclarations des enfants confirmées par des experts médicaux et des experts psychiatriques. Si les enfants mentent et si les experts se trompent, à qui se fier ? N’est-ce pas alors un précédent qui fera douter de la parole de tous les enfants qui oseront se plaindre ? Et tous les enfants du monde n’en sortiront-ils pas fragilisés puisque soupçonnés de mensonge ? D’autre part, il est vrai aussi, que n’importe qui n’est plus à l’abri d’être accusé à tort pour diverses obscures raisons (voir le film : « les risques du métier ») et si les experts se trompent c’est bien inquiétant ! Reconnaître qu’il y a eu mensonges d’enfants et erreurs d’experts dans le procès d’Outreau, c’est reconnaître que nous vivons dans un monde où le mensonge suspend une épée de Damoclès au-dessus de la tête de chaque adulte, mais aussi livre pieds et poings liés chacun de nos enfants à des monstres. Il n’est rien de pire pour eux que d’être pris pour des outils de vengeance par des adultes trop lâches pour affronter directement leurs ennemis. Après l’affaire d’Outreau, quel que soit le parti que l’on prenne, toutes nos valeurs morales ont été bouleversées, déstabilisées, un peu comme si les lois fondamentales de la physique qui régissent notre monde devaient être remises en question. Adieu la Morale, bonjour la Terreur !
Commentaires
1. ptk49 le 06-08-2008 à 07:06:53 (site)
C'est souvent la même conclusion. On se débarasse d'une culpabilité, sur des êtres qui ont peu de réparties de défenses.
Amitiés,
PtK
DELIRONS
ET SI NOS SENS NOUS TROMPAIENT?
En contemplant les écharpes roses qui se déroulaient dans le ciel du couchant je me suis pris à rêver d’un lever de Soleil simultané à l’est… C’est après avoir lu que beaucoup de planètes avaient deux ou même trois étoiles pour les éclairer que j’imaginais une telle splendeur.
Pourtant, ne regretterions nous pas nos nuits étoilées ? Evidemment, non, puisque nous n’aurions jamais connu la nuit, notre planète étant illuminée en permanence par nos deux soleils ! Mais alors… Je restais perplexe… Dans un ciel de jour, aurions-nous imaginé la complexité de l’Univers, les galaxies et leurs amas ?Quel retard aurions-nous pris en astro- physique puisque nos sens restent malgré tout les premiers inspirateurs de notre réflexion ? Et pourtant ils nous trompent ! La preuve ? Ces planètes aux multiples étoiles qui ont un ciel si clair que nul ne pourrait supposer les milliards de consœurs qui les entourent.
Et si nos sens nous trompaient encore sur bien d’autres faits que nous prenons pour établis ? Si nos sens nous trompaient sur la mort ? … Il est tellement scandaleux pour les vivants de voir un être animé comme eux d’expression, de pensées, de projets, de sentiments, de voir cet être subitement inerte comme un objet.Et si cette enveloppe n’était qu’un capteur d’ondes conscientes, un peu comme un récepteur radio. Celui-ci cassé, les ondes disparaissent-elles pour autant ?
Notre Univers semble régi par des lois, des constantes parfois, puisque, souvent les Mathématiques et les formules permettent de découvrir après coup, dans la réalité, ce que celles-ci avaient supposé. En conséquence, ne serait-il pas logique de penser qu’il est plus simple pour la nature de recréer des capteurs d’ondes, par le biais de la reproduction, plutôt que ces ondes elles-mêmes qui sont un vrai miracle de la conscience et peut-être les seules créatrices de tout ce qui EST. La ré incarnation, dites-vous ? Pas tout à fait, je crois, car cette conscience me semble neutre, vierge de tout souvenir, prête pour une autre expérience… Mais c’est une autre histoire… A suivre…
Commentaires
1. ptk49 le 20-07-2008 à 11:06:29 (site)
C'est une question très intéressante, qui va me trotter dans la tête un petit moment..
3. Adidas Jeremy Scott le 17-07-2012 à 10:55:08 (site)
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POESIE 1
OU SONT-ILS?
Ils sont partis
Les vieux amis…
Dans le petit bistrot,
Tout là-haut,
Je suis revenue,
Le cœur ému…
Un moment j’hésitai…
Puis je suis montée…
Devant le carré vide,
Mes yeux déjà humides,
Se sont mouillés.
Toujours les mêmes chaises,
Mais bien alignées,
Quelle foutaise !
Des tables bien ordonnées,
Comme abandonnées…
Plus de radio,
Plus d’enfants sots…
En bas trois touristes,
Bien sages
Comme des images,
Que c’est triste !
Où sont les autres ?
Les vôtres, les nôtres ?
Le Russe farfelu
Et son fidèle Manu ?
Le silencieux Rimbaud
Et son écharpe en lambeaux ?
Le blond si agréable
Et son dandysme aimable ?
Illusion de quelques voix
Qui viennent d’en bas…
Une grave que je reconnais,
Celle de l’Anglais !
Mais il est loin,
Et les rêves n’existent point…
Où sont mes acrobates
Qui se tordaient les pattes
Entre les barreaux des sièges,
Comme pris dans des pièges ?
Où sont les longues discussions,
Les menaces et les absolutions ?
Ces grands moments de passion
Egrenés sous les néons ?
Tout est rouge,
Comme autrefois,
Mais rien ne bouge,
Ce n’est que du bois !
Et s’ils arrivaient tous,
Avec la serveuse rousse,
Maintenant, vers moi,
Ils riraient bien sûr
En voyant mon émoi,
Mais tous ces cœurs durs
Parleraient d’autrefois…
A propos de serveuse,
Elle n’est plus
La brunette gracieuse
Que j’avais connue…
Et toi, petite Monique,
L’étudiante impudique,
Quand donc reviendras-tu ?
Dans ce présent
Qui se désagrège,
Quand les reverrai-je ?
Bientôt, maintenant ?
Un jour, demain ?
Attendrai-je en vain ?
Oui, tous ceux-là
Que je connaissais,
Eh le temps,
Dis le moi,
Où sont-ils passés ?
Marie-Claude PEYRAUD
Mon premier coup de coeur
L'ITALIE
Ah l’Italie ! Ma patrie de cœur ! Pays de gens extravertis, comme moi, où trois mots lancés tout fort, au hasard, dans la rue, attirent dix réponses. Pays où, dans un train entre Naples et Pompéï, une vieille dame inconnue m’a confié tous ses malheurs. Langage fait de voyelles colorées, comme celles de Rimbaud, rythmées par un accent tonique dansant ou caressant comme le « Prego mille » dont j’use et j’abuse.
Italie des ponts et des fontaines, des statues et des Palais ! Italie où chaque ville est un musée à ciel ouvert ! Italie du soleil qui farde sa campagne toscane comme une coquette ! Italie des sublimes Verdi et Puccini que chantait si bien l’inoubliable Pavarotti ! Italie des chansonnettes si gaies que, dans ma voiture, les jours de pluie, elles me font oublier la monotonie des essuie-glaces !
Comment ne pas adorer l’Italie des îles enchanteresses, de La Sardaigne à La Sicile, sans oublier Capri et toutes celles qui me restent à découvrir ?
Mais aussi Italie des Dolomites grandioses, des volcans terrifiants, Vésuve, Etna, Stromboli, de la mer qui scintille sur la côte Amalfitaine… Italie de Venise, Florence, Rome et Naples, villes mythiques… Oh! oui, toi l’Italie des artistes, des musiciens, des peintres et des sculpteurs, de Fellini et de Sergio Leone, l’Italie des pâtes aux mille saveurs de coquillages ou de champignons, des glaces onctueuses, l’Italie du libre arbitre où chacun adapte le code de la route sans avoir plus d’accidents que les autres européens, l’Italie qui, de toutes les nations, avec les bouddhistes, est la moins guerrière parce que la plus empathique, toi l’Italie, je voulais te le dire : « Je t’aime ! »
Commentaires
1. ptk49 le 06-08-2008 à 07:09:42 (site)
Ah, l'Italie. J'y ai vécu deux ans. La vie là-bas, est comme en Espagne. La joie de vivre s'est levée avec le premier soleil terrien et ne s'est jamais recouchée.
Amitiés,
PtK
Commentaires
1. ptk49 le 06-08-2008 à 07:04:48 (site)
Là, je suis entièrement d'accord. C'est une question qui m'a bien souvent travaillé l'esprit. Surtout que les signes représentent principalement des actions, des émotions, lesquelles sont généralement universelles.
Mimer un bisou, une p'tite fringale, un chagrin, etc.,peut être compris dans le monde entier !
Amitiés,
PtK
2. may le 13-09-2009 à 02:58:36 (site)
Entièrement d'accord aussi!
As-tu lu ceci :
http://aile.revues.org/document1347.html
Le Gestuno : une tentative avortée de standardisation des signes internationaux
Par contre, ça date de 2005.
Je te souhaite une très belle journée!
Amicalement
May
édité le 12-09-2009 à 21:02:29