L'ITALIE
Ah l’Italie ! Ma patrie de cœur ! Pays de gens extravertis, comme moi, où trois mots lancés tout fort, au hasard, dans la rue, attirent dix réponses. Pays où, dans un train entre Naples et Pompéï, une vieille dame inconnue m’a confié tous ses malheurs. Langage fait de voyelles colorées, comme celles de Rimbaud, rythmées par un accent tonique dansant ou caressant comme le « Prego mille » dont j’use et j’abuse.
Italie des ponts et des fontaines, des statues et des Palais ! Italie où chaque ville est un musée à ciel ouvert ! Italie du soleil qui farde sa campagne toscane comme une coquette ! Italie des sublimes Verdi et Puccini que chantait si bien l’inoubliable Pavarotti ! Italie des chansonnettes si gaies que, dans ma voiture, les jours de pluie, elles me font oublier la monotonie des essuie-glaces !
Comment ne pas adorer l’Italie des îles enchanteresses, de La Sardaigne à La Sicile, sans oublier Capri et toutes celles qui me restent à découvrir ?
Mais aussi Italie des Dolomites grandioses, des volcans terrifiants, Vésuve, Etna, Stromboli, de la mer qui scintille sur la côte Amalfitaine… Italie de Venise, Florence, Rome et Naples, villes mythiques… Oh! oui, toi l’Italie des artistes, des musiciens, des peintres et des sculpteurs, de Fellini et de Sergio Leone, l’Italie des pâtes aux mille saveurs de coquillages ou de champignons, des glaces onctueuses, l’Italie du libre arbitre où chacun adapte le code de la route sans avoir plus d’accidents que les autres européens, l’Italie qui, de toutes les nations, avec les bouddhistes, est la moins guerrière parce que la plus empathique, toi l’Italie, je voulais te le dire : « Je t’aime ! »
Commentaires
Ah, l'Italie. J'y ai vécu deux ans. La vie là-bas, est comme en Espagne. La joie de vivre s'est levée avec le premier soleil terrien et ne s'est jamais recouchée.
Amitiés,
PtK