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POUR OU CONTRE L’EUTHANASIE ?

      Faut-il légiférer pour légaliser l’euthanasie ?  

   Autant je comprends la maman du jeune homme qui ne pouvait que subir un état végétatif sans parvenir à se suicider lui-même, et sans aucun espoir d’amélioration, autant je me demandais pourquoi la dame défigurée par sa tumeur qui la faisait horriblement souffrir, pourquoi cette dame n’avalait pas la dose fatale elle-même (ce qu’elle a fini par faire) puisqu’on la voyait se déplacer pour ouvrir une porte ou prendre une casserole dans sa cuisine.

    Pourquoi demandait-elle à ses enfants un acte qui pouvait les traumatiser à vie puisqu’ils se seraient toujours demandé si elle était vraiment décidée à franchir le pas puisqu’elle ne l’accomplissait pas elle-même.    

    Tout le problème est là, je crois. La réponse réside dans la capacité du demandeur à accomplir le geste fatal lui-même. Parce qu’il y a parfois très loin de la coupe aux lèvres, surtout pour un geste aussi définitif. Si le malade qui veut mourir et qui n’a aucun espoir d’amélioration de son état, (parce que certaines souffrances peuvent induire des pensées suicidaires qui ne doivent pas être écoutées si la guérison est possible), si ce malade qui veut mourir est capable de se débrancher tout seul ou de boire un verre fatal, il faut que lui seul assume jusqu’au bout sa volonté d’en finir, non seulement pour ne pas créer un doute traumatisant dans l’esprit de sa famille, mais aussi pour être certains que c’est bien ce qu’il désire le plus ardemment.  

     Quant à légiférer, je ne suis pas d’accord. On ne peut créer une loi qui autorise à laisser mourir sans craindre des dérives de toutes sortes. J’exagère peut-être mais on voit tellement de monstres aux infos qu’il n’est pas exclu de voir des familles qui, sous le couvert de la loi, soit pour se débarrasser d’une personne encombrante, soit pour des raisons financières, profiteront d’un instant de faiblesse du malade pour lui faire demander sa mort.  

     Je pense que chaque cas doit être examiné avec attention et jugé.

     C’est au cas par cas qu’il faudra agir, avec la concertation de la famille, des médecins, d’un homme de loi et du malade si possible. Si toutes ces personnes sont d’accord, si le cas est désespéré et si l’intéressé ne peut interrompre sa vie lui-même, si, et seulement si ces trois conditions sont réunies, un médecin pourra lui redonner la paix en l’envoyant vers un autre monde.  

     C’est pourquoi, si j’approuve l’acquittement de la maman du jeune homme avec son médecin,  j’apprécie aussi que les enfants de la dame aient attendu qu’elle aille seule au bout de ses désirs puisqu’elle pouvait y parvenir par ses propres moyens.          

Hologramme

(EXTRAIT D’UNE REVUE SCIENTIFIQUE DONT J’AI MALHEUREUSEMENT OUBLIE LE NOM, CE DONT JE M’EXCUSE.)

     Un hologramme est une image tridimensionnelle provenant d’un cliché photographique enregistrant les interférences de deux ondes l’une directement issue d’une source, l’autre ayant été diffusée par l’objet.
 
     Il a la propriété étonnante que chacune de ses parties puisse reconstituer l’ensemble : la partie est dans le tout et le tout dans chaque partie. De ce fait, l’ensemble des informations concernant l’objet est enregistré en chaque point de l’hologramme.
 
     Cette découverte montre que nous devons être prêts à prendre en compte des représentations nouvelles de la réalité.
 
 
David Böhm (1917-1992)
 
     David Böhm était un homme à tous égards exceptionnel et, en tant que scientifique. II s'est également mis très tôt en marge de la communauté scientifique qui, selon lui, donnait plus d'importance à la résolution de problèmes et à la compétition qu'à la pensée originale. Böhm se retira donc dans le monde de l'esprit mais fut pourtant reconnu par ses pairs comme un scientifique de premier ordre. Il obtint même l'approbation d'Albert Einstein qui, à la fin de sa vie, commença à être attiré par tes théories de Böhm.
     Quittant le continent américain sous la menace de la chasse aux sorcières anticommuniste des années 1950 et chassé du Brésil par des sympathisants nazis, Böhm alla s'établir à l'université de Londres où il embrassa le monde du mystique.   

     En tant que proche ami du dalaï-lama Böhm était déterminé à explorer des interprétations alternatives de la physique quantique dont il pressentait qu'elles le conduiraient à la découverte de ces niveaux de réalité cachés dans lesquels réside la vérité de notre existence. Par malheur, Böhm mourut avant d'avoir atteint son but.
 

L’Univers holographique de D. Böhm
 
Pour D. Böhm, astrophysicien, l’Univers serait lui-même un immense hologramme, chaque galaxie, comme chaque atome, enfermant la totalité de l’Univers.
 
Le Cosmos pourrait être une structure infinie d’ondes où tout est lié à tout, où être et non-être, esprit et matière, ne seraient que des manifestations différentes d’une même réalité profonde animée d’un flux permanent de transformations, qu’est la Vie.
 
On retrouve les conceptions de l’hindouisme (création, destruction, renaissance...) et aussi des éléments de la physique quantique.
 
Dans cette vision, la mort ne peut être considérée que comme une transformation énergétique et non un anéantissement.
 
 
 
Le cerveau holographique de K. Pribram
 
Le cerveau reçoit des fréquences qu’il doit décoder : voir, sentir, entendre... correspondant à des paquets d’ondes que le cerveau " traite ", et ces calculs complexes sont perçus par la conscience comme étant la réalité (sons, images, odeurs...).
 
Le neurologue K. Pribram (U.S.A. - 1970) a pensé que ce décodage suivait un processus holographique, permettant à une énorme quantité d’informations d’être stockée dans un volume infime. Le cerveau construirait une " réalité concrète " en interprétant les fréquences, mais en interposant ensuite des filtres pour que notre conscience ne soit pas submergée par les informations.  
L’état modifié de conscience, en abaissant ces seuils de filtrage, changerait donc notre perception de la réalité, nous permettant de mieux participer, de mieux nous sentir liés au Cosmos, transcendant l’espace et le temps pour être une partie de la Réalité Ultime. C’est l’expérience mystique, c’est celle des utilisateurs de drogues psychédéliques. 
  
 
Un modèle de la conscience humaine
 
Certains observateurs pensent maintenant que les travaux de David Böhm et de Karl Pribram fournissent un modèle de la conscience humaine qui permet l'existence du phénomène paranormal.
 
Les expériences de décorporation ou d'EMI sont, en un sens, des aperçus d'une réalité plus profonde.
Les théories de Pribram et de David Böhm portent un regard neuf sur le monde : nos cerveaux construiraient une réalité «concrète» irréelle et la réalité objective n'existerait pas.
Cette idée n'est certes pas nouvelle puisque depuis des siècles, les philosophes ont prêché que le monde matériel est une illusion, comme l'est la perception de nous-mêmes en tant qu'êtres physiques dans un monde physique. Mais ce qui est remarquable dans le travail de Böhm et de Pribram, c'est que la science est en train de le prouver.
Là où le modèle holographique est vertigineux, c'est quand il donne sens à un vaste éventail de phénomènes si difficiles à cerner qu'ils restaient jusqu'à présent exclus du champ de la science. C'est le cas de phénomènes comme la télépathie, la précognition, le sentiment de ne faire qu'un avec l'univers décrit par les mystiques.
 
Les phénomènes paranormaux méprisés par le milieu scientifique parce qu'ils n'entraient dans aucun des schémas connus devraient désormais trouver leur place dans la compréhension du monde. Certes, bien des scientifiques restent sceptiques mais le modèle holographique a ses adeptes qui disposent d'une clé permettant d'expliquer certains phénomènes déclarés inexplicables. 
   
En 1985, l'Américain Stanislav Grof, directeur du Centre de recherches psychiatriques du Maryland, déclara que le modèle holographique était le seul à pouvoir expliquer les expériences archétypales, à savoir les rencontres avec l'inconscient collectif et les états modifiés de conscience. En 1987, le physicien canadien David Peat de la Queen's Universùy soutint que la synchronicité - des coïncidences insolites et si riches de sens qu'elles ne peuvent résulter du seul hasard- trouve son explication dans le modèle holographique. Elle trahirait des processus de pensée infiniment plus connectés que nous ne le soupçonnons.
Le XXe siècle a débuté avec la quête d'une théorie unifiée de l'univers, capable de combiner les forces fondamentales de la nature. Avec l'hologramme, nous entrons dans le XXI' siècle avec une possible réconciliation des mondes jusqu'à présent opposés de la science et de la magie.

LES BOUDDHISTES ET LE GOUVERNEMENT POPULAIRE DE CHINE NE S’ENTENDENT-ILS PAS ?

      Mais voilà que rien ne va plus. Je n’y comprends plus rien en vérité. Que se passe-t-il en Chine ? Ou plutôt au Tibet ?    

      J’admire le peuple chinois qui, à force de travail, d’intelligence et d’obstination, a réussi à se hisser presque à notre niveau alors que ses enfants illettrés mouraient de faim et d’épuisement dans les champs où ils travaillaient.    

      Comment ce gouvernement communiste qui n’a pour but, en principe, que l’évolution de chacun de ses ressortissants afin de les amener tous un jour vers un bien être qu’ils n’ont jamais connu, comment ce gouvernement peut-il décider d’emprisonner des êtres qui refusent la violence et ne rêvent que du bonheur de chacun ?    

       Pourquoi le Tibet refuse-t-il de devenir chinois ? Qu’est-ce que cela enlèverait à nos moines bouddhistes ? Est-ce que l’Etat chinois leur refuserait le droit de prier ardemment pour le bien de chacun ?     Je le demande sincèrement, sans arrière pensée, où est le problème pour les uns comme pour les autres ?   

      Dans les médias nous ne voyons souvent que les effets sans connaître les causes ! 

      Dans mon Larousse j’apprends que le Tibet a été tour à tour indépendant, mongol ou chinois. Mais plus près de nous, pour ne pas remonter à des siècles où la Savoie était italienne, le Tibet a été chinois depuis 1751 jusqu’à ce que les anglais aident les tibétains à reprendre leur indépendance de 1912 à 1950, date à laquelle la Chine populaire reprend cette région. « La résistance tibétaine reste vive (jacquerie de 1970, émeutes depuis 1987) » dixit le Larousse.  

     Alors je le demande aux historiens objectifs, pourquoi ces émeutes ? Pourquoi ces jacqueries ? Le gouvernement chinois entravait-il la liberté d’expression de cette superbe philosophie de l’Eveil ? Ce que j’ai de la peine à croire. Ou bien sont-ce les tibétains eux-mêmes qui, ne supportant pas d’être annexés par un gouvernement populaire, distribuaient les coups les premiers ? Ce que j’ai de la peine à croire également de la part d’une population qui prêche la non violence et le pardon. Quelle névrose pour faire un choix !!     

     Mais ce qui trouble mon cœur déjà perturbé par ces faits ce sont les visites du Dalaï Lama chez Messieurs Bush, Sarkozy, Walesa (syndicaliste de droite) sans aucune contre partie en Russie ou à Cuba… Mais peut-être que ce sont eux qui ne veulent pas le recevoir…  

     Comme j’aimerais avoir une réponse, avec des preuves, aussi bien des bouddhistes que des gouvernants chinois… Jamais ce journal n’a aussi bien porté son nom qu’aujourd’hui : « Le journal de Candide ». Afin de mieux me comprendre et, peut-être, me pardonner, je vous renvoie à la page d’accueil de ce blog.      

UNE EMANCIPATION TELLEMENT DEVALORISANTE

 

 

          Non, je ne le nierai pas, le M.L.F. était nécessaire. Il a beaucoup apporté aux femmes, ne serait-ce déjà que le droit de vote. Cette raison du plus fort qui ne prêtait pas d’âme aux femmes, et qui prévaut encore dans certains pays arriérés, était une honte pour la France.

     L’homme et la femme sont complémentaires pour la survie de l’espèce et il ne saurait être question de donner plus de droits à l’un qu’à l’autre.     

     Mais est-ce une raison pour occulter les qualités intrinsèques à chacun de ces êtres ?      

    Si les femmes ont le droit de travailler, est-ce pour autant une obligation ? Demander une égalité de salaire à travail égal c’est bien normal, mais ne fallait-il pas aussi demander un salaire et une retraite pour la mère de famille qui fait le choix d’élever elle-même ses enfants comme le font toutes les femelles dans la nature (sauf le coucou) ? Quand on a l’honneur d’enfanter et aussi d’allaiter, n’est-ce pas pour rester auprès de ses petits et de les éduquer avec l’amour que seule une mère peut leur apporter ?     

     Il y a pire : les femmes qui font des travaux difficiles, des travaux de force destinés aux hommes. Et c’est maintenant devenu une nécessité ! Quelle manipulation ! Sous le prétexte d’émancipation le patronat embauche deux personnes pour le prix d’une ! De plus le chômage réduit au silence toute velléité de révolte pour un salaire plus décent. Ce salaire donné aux chômeurs, n’était-il pas préférable de le donner aux mères de famille pour qu’elles aient un choix véritable ? Le M.L.F. a-t-il bien ciblé ses revendications ?      

    Mais il y a pire encore ! Toujours au nom de cette sacro sainte émancipation qui veut que les femmes agissent en vrais « petits mecs ».

       « Boire, fumer, baiser librement » Telle est leur devise.          Cet été, je regardais de très belles jeunes filles qui jouaient au beach volley, seins nus, au milieu de garçons blasés qui les disputaient à la moindre erreur. Je ne pouvais m’empêcher de penser au tableau de « L’escarpolette » où des jeunes gens espiègles se penchent pour entrevoir « les jambes blanches sur son jupon noir » de la jeune fille qui se balance comme dans la chanson.      

    Si la pudeur n’existe plus, l’émotion du déshabillage n’a-t-elle pas disparu ? Si maintenant la femme « couche » plus facilement qu’elle embrassait autrefois, il n’est plus nécessaire de faire sa conquête, de la courtiser, de l’entourer de mille attentions et de se montrer le meilleur, envers et contre tous.        

   Ont-elles vraiment gagné un réel bonheur à ce jeu du kleenex où hommes et femmes se prennent et se jettent le week-end suivant, s’oubliant dans un mépris que nul sentiment ne vient estomper.           Pourtant comme il était agréable de jouer les Scarlett Ohara, un peu capricieuses certes, mais qui se nourrissaient du rêve qu’elles provoquaient dans l’imaginaire de leurs fiancés potentiels.

AU GENIE D’OLIVIER BESANCENOT