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     D’un charismatique à l’autre, je ne devais pas oublier le jeune leader de la L.C.R. Que l’on approuve ou non sa ligne politique, nul ne pourra nier que son argumentation est sans faille, ses répliques incisives, son humour caustique, et sa mémoire fantastique. 

     C’est un réel plaisir de dilettante que de l’écouter répondre du tac au tac à ses adversaires qu’il démolit les uns après les autres en citant des faits précis, des dates et des chiffres qui n’admettent pas de répliques.    

     Je l’avoue, mais vous l’aviez deviné, j’ai un petit faible pour tous ceux qui défendent le bien-être et le pouvoir d’achat du peuple. Vous pourriez donc taxer mon jugement de « partisan » ou « subjectif ».

      Pourtant j’aime garder mon libre arbitre et j’en ai fait la preuve en accordant des coups de chapeau à Olivier Darcos et Rachida Dati. 

      J’ajouterais même que si je me régale en écoutant les réponses de Monsieur Besancenot, je me pose malgré tout quelques questions quant à l’application dans la pratique de ses belles théories.  

      Idéalement, ce serait merveilleux ! Mais se doute-t-il des difficultés que lui poseraient les financiers de ce monde ? La mauvaise foi, la fuite des capitaux, le chantage, les révolutions fomentées « en douce », les guerres qui arrangeraient beaucoup de choses, bref, la crapulerie que tout politicien est bien obligé de prendre en compte (et Nicolas Sarkozy en sait quelque chose !), comment espère-t-il les gérer si un jour, son charisme lui fait gagner les élections présidentielles ?    

      Mais ce jeune surdoué de la politique trouvera certainement la solution pour mettre au pas l’immoralité de nos oppresseurs sans qu’ils n’aient le temps de nous entraîner dans leur chute.