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Du rire aux larmes

le 18-10-2010 02:49

LE DERNIER RÔLE 18 :

 

Chapitre IV  (suite)

 

     La pendulette égrena sur la cheminée ses neufs coups argentins. En même temps on heurta la porte discrètement, puis sans attendre on entra.

 

     -       Mimir ! » Elle se fit chatte, câline, reprit un air qu’elle croyait distingué pendant qu’il s’amusait follement de la transformation.

     -       Encore en costume du matin, Duchesse ? »  

     Il se laissa tomber sur un divan, examina le bout de cigarette sur la soucoupe du guéridon :

     -       C’est le… Ton mari… Ou un autre ? »

     -       Devine ! » Fit-elle, les yeux dans ceux du jeune homme.  

  

      Il eut un geste désabusé :

      -       Oh que m’importe ! » fit-il, « Je ne vais pas jouer les jaloux, ça ne me va pas ! » Puis, sans transition : « Quelle sotte idée de venir hier ! Je t’avais avertie : Pas plus chez nous que chez les dames du patronage ! Moins encore, nous ne sauvons pas les âmes ! »    

       Elle eut un regard sauvage :

     -       Et pourtant tu viens aujourd’hui chez moi … »   

        Il se cabra : « Veux-tu que je parte ? »

     -       Je plaisante, Mimir, mais avoue… » 

     -       Avoue quoi ? » fit-il en soulevant très haut  ses longs yeux bleus, « Tu ne veux pas que les femmes te sourient quand tu ruines leurs maris ? ! Alors reste à ta place. C’est simple ! »

     -       Je ne vais pas les chercher Mimir, et, tu sais, ils me supplient assez… »   

      Il haussa les épaules :

    -       Je sais, je sais. » Puis, enfermant ses poignets dans ses doigts nerveux et la brutalisant un peu : « C’était pour faire admirer ta toilette hier… Splendide, réussie ! Tu aurais été la mieux vêtue ! »

     -       Ah ! Tu vois ! » fit-elle d’un air de triomphe.    

       Il la força à s’asseoir sur ses genoux, la regarda curieusement :

      -       Où es-tu née ? » dit-il rêveusement. « Près du Danube ou en Espagne ? »  


        Il ne l’aimait pas du tout. Rien, en elle, ne l’attirait, si ce n’est une curiosité malsaine. Il la trouvait dissolue, mais, en artiste, il en appréciait le pittoresque. Elle était l’élément infâme de la petite ville, et ça non plus, il n’aurait pas voulu l’ignorer. Il la méprisait tout en mendiant de loin en loin quelques faveurs. Il les payait mal et lui seul, parmi les autres, pouvait évaluer, faire le prix de ces heures de plaisir. Il lui faisait de curieux petits cadeaux qu’il aimait à rendre symboliques : un bracelet d’esclave, un petit rubis serti de faux brillants, un jeu de tarots sur bristol précieux, un cabaret à liqueurs avec bouchon à tête de mort. Il était arrivé, une fois, avec une splendide gerbe de roses presque fanées… Elle s’étonnait, s’émouvait, puis se mettait brusquement en colère. C’est dans ces moments, quand elle devenait ordurière, vulgaire et tremblante de rage contenue, quand, sous ses pieds, dans sa fange, elle plaçait la ville entière, et les femmes en particulier, qu’elle lui plaisait. Il avait l’impression, pendant ces moments, d’être loin de Sainte Marguerite, de s’évader de son milieu, des bourgeois sans fantaisies, de toutes les conventions, et de se promener, bohème et proscrit, dans un autre temps, en d’autres lieux. Elle était pour lui la détente dans l’aventure, et un peu du fruit défendu. Elle lui résistait, le frappait de ses poings menus et durs. Il fallait la maîtriser pour l’amener soumise et sans pensées, et la hausser à son désir. Cela satisfaisait en lui un instinct barbare d’ancien conquérant ! Il la méprisait royalement, la caressait avec désinvolture, d’une façon étrange, trop cérébrale, qui analysait tout l’inédit de cet encanaillement avec cette petite gouape venue on ne sait d’où, et qui jouait à la bourgeoise avec un stupide godelureau qui n’avait d’autre but et d’autre idée dans son pauvre crâne que le prochain achat d’un meuble riche d’incrustations qui satisferait sa vanité. 

    

     -       Madame Martel, tu le quitteras ton Monsieur, quand tu seras pourvue ? »   

        Elle riait en silence et lui envoyait de petits soufflets pour se venger d’une boutade qu’elle croyait offensante.   

         Il reprenait sa question mais elle ne répondait pas, secrète plus que la première fois, les cils battant ses joues brunes, nerveusement.

      -       Tu es sourde, Dédette, ou si tu es muette ? »

      -       Et puis après ? » fit-elle, rageuse, « T’as qu’à payer ! » 

 

     Secrètement elle l’aimait assez pour en rêver quelques fois, être jalouse à son insu, mais elle était trop bonne spéculatrice pour en laisser deviner quelque chose. Il lui donnait peu ou trop, selon son humeur, ou même pas du tout. Elle feignait oublier elle aussi et c’étaient ces jours là où elle était la plus heureuse… Aujourd’hui Mimir était mauvais et elle le rendait responsable de son échec d’hier.

     -       Tu sais, ta Blandine, elle est aimée du plus chic garçon de Sainte Marguerite ! »      

       Il la lâcha, souleva ses sourcils :-

           - Qu’en sais-tu ? Elle te fait ses confidences ? »

     -       Pas elle, » reprit la jeune femme, « mais la buraliste qui sait tout ! »

     -       Qui sait tout ! » Il rit aux éclats, « Mais tu veux me faire pleurer, Dédette ! Et qui est le beau garçon ? Que je lui fasse mes compliments ! »       

      Elle recula pour l’observer à son aise, plissa son nez drôlement et lui assura :

     -       Toi, mon p’tit, ça m’étonnerait qu’ça te fasse tant plaisir ! Elle était née pour toi celle-là ! »   

      Il devint sérieux, presque fâché, avança la tête, le menton en avant, menaçant :

     -       Toi, quand tu me verras chagrin pour une femme, tu m’avertiras, pauvre folle ! Pas une,  pas une, tu m’entends, ne me fera perdre une heure de sommeil ! Pas plus toi que Blandine, ni la princesse de n’importe où ! » 

      Il était violent, agacé, et elle eut envie de l’achever : 

     -       Si tu veux, si tu veux, mais prépare tes compliments et fais les courts, si tu ne veux pas me faire rire ! »  

     Il aurait voulu la gifler mais il se ravisa, et, se campant devant elle, il lui souffla dans l’oreille :

     -       Trop gourde pour me comprendre, petite, et pour comprendre aussi Blandine… D’ailleurs, pour elle, le joli garçon n’existe pas auprès de moi ! » 

 

      Il prit son chapeau nerveusement et ajouta : « Il faut s’appeler Dédette pour se choisir un Martel pour mari ! Ah ! Ah ! Ah !… Ah !… »

      La porte claqua. 

     -        Bon voyage ! » ironisa-t-elle, « tu as mangé de la vache, ce matin !». 

………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 

       marieclaude.peyraud@gmail.com

 


 
 
le 11-10-2010 01:33

POESIE 14

 

NOCTURNE

 

C’est chaude, calme et rêveuse, la nuit…

 

Un oiseau fuit…

 

Froissements d’ailes…

 

Les ténèbres ne sont plus que mystère…

 

Et dans les airs,

 

Des cris s’appellent…

 

 

*****************

 

Le grand archet du vent sur les sapins…

 

Pleurs des matins,

 

Violon ami…

 

Tombent les gouttes d’eau d’une fontaine…

 

Notes lointaines…

 

Piano des nuits… 

 

 

                                                                                                  marieclaude.peyraud@gmail.com
 


 
 
le 03-10-2010 00:30

Le mot magique !

 

DE-LO-CA-LI-SA-TION

 

         Et- voilà que ça recommence ! Toujours et encore !

 

Ils ont trouvé le mot magique : DE LO CA LI SA TION.

 

Maintenant, ce sont les retraites qu'ils ne pourront plus payer si le salarié ne fait pas l'effort de travailler toujours plus longtemps.

 

C'est au salarié de faire des économies, de bosser, de serrer la ceinture. Mais jamais au grand jamais le MEDEF ne pourra faire un effort et diminuer ses bénéfices qui n'ont jamais été aussi "énau-aurmes".

 

Pourquoi ? Parce que si vous osiez lui demander de cotiser un peu plus, les entreprises DELOCALISERAIENT !!

 

Notre Sécurité Sociale qui doit rembourser des soins de plus en plus couteux reçoit de moins en moins de cotisations. Pourquoi ?

 

Parce qu'il faut "encourager" les entreprises à rester chez nous !!

 

C'est exponentiel ! Ce chantage n'a aucune raison de s'arrêter. Où situeront-ils les limites ?

 

Demain il faudra supprimer cette même Sécurité Sociale et après demain les congés payés sinon ils vont... Vous l'avez deviné : DELOCALISER !

 

Quel syndicat, quel parti politique, quel journaliste osera leur répondre que cet argument peut nous ramener au temps de Germinal et que ce même peuple qui n'a pas toujours les bonnes réponses devient dangereux lorsqu'il se transforme en animal sauvage...

 

Mais je dois "radoter" car il me semble que j'ai déjà parlé de ce fameux chantage à la DELOCALISATION.

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. aurore  le 02-10-2010 à 23:18:48  (site)

Bon WE et bonne nuit ! bisous

2. lejardindhelene  le 03-10-2010 à 08:03:35  (site)

Sauf que...certaines entreprises s'aperçoivent que la délocalisation n'est pas l'eldorado et que parfois ça coute plus cher que de rester...Alors espoir, qui sait ?...
Bises et plein de bonnes choses pour ton désir de changement..

3. Ooz  le 05-10-2010 à 15:55:10  (site)

○heureusement que tu es là, pour mettre en forme cette gueulante, si bien expliquée, irréfutable.
Et moi, la résignée, je n'essaie plus de faire entendre ma voix. Je perds mes mots, je ne sais plus les articuler pour faire une phrase cohérente.
Et ma voix est inaudible. Mon cerveau de guacamole ne fait pas un plat de résistance, juste une entrée légère, et la fraîcheur en devient suspecte.
Je vais lire ton blog, les articles que j'ai manqué faute de temps.
Merci, à bientôt je le sais ♥

4. oozmama  le 09-10-2010 à 11:05:38  (site)


oui, un espace unique pour toutes les confessions, pour que l'on ne puisse plus savoir qui honnit l'autre, pour que l'on ne puisse plus savoir qui lâche les bombes sur qui ...
et pour qu'on sache que l'on vénère un seul et même dieu, et qu'il ne s'appelle "pétrole".

Si tu savais comme j'envie ta patience, ta modération, malgré ton bouillonnement interne que tu parviens à canaliser. Laisses tomber Balzac et écris ce que tu dois écrire, d'ailleurs tu le fais sur Vefblog, je voudrais que tout le monde puisse le lire et méditer sur ta lucidité.
♥ Marta ♥

 
 
 
le 27-08-2010 21:39

LE DERNIER RÔLE 17

 

Chapitre 4 (suite)

 

     Celui-ci avait, dans la petite ville, fait figure de brave homme, en ne la prenant point comme maîtresse, mais en l’épousant. On l’enviait un peu aussi. Il avait dû à son mariage de passer premier commis aux appointements de cent cinquante francs par mois, par la grâce et les recommandations d’un percepteur vieux et célibataire. En vérité, ils en dépensaient trois cents par mois et en plaçaient le triple ! Depuis cinq ans de ce commerce, ils avaient accumulé un joli petit capital, et l’avenir était prometteur. Madame ne voulait pas d’enfants, et Monsieur était de son avis… Plus tard peut-être… 

 

     Ce jour là, un lundi de mi-Avril, Monsieur faisait les cents pas dans le salon. Un pli se creusait entre son nez et son front. Effort de méditation ? Souffrance cachée ? Ennui ? Mauvaise digestion ?… Non, rien de ça ! Monsieur Martel était soucieux de dignité. Il souffrait dans sa fierté ! 

   

      Hier, les valses du Cercle l’avaient crucifié. Quand donc seraient-ils, lui, en frac, elle, en grand décolleté, des valseurs heureux et considérés parmi ces danseurs bourgeois ? Le fiel de ses pensées empâta sa bouche. Il eut un pli désenchanté à la commissure des lèvres. Oh ! Quand donc ? Quand donc ? Tout n’était donc pas parfait ici ? Le lustre, les fauteuils, les miroirs, le bahut, et même cette vitrine emplie de poupées et de bibelots de porcelaine ! ?  


       Il fit le tour de la pièce lentement, étouffant ses pas sur le tapis… Il s’arrêta devant la chaumière rose du grand tableau, celui qui avait coûté douze cents francs, huit fois son mois ! Comme il aimait les chaumières en peinture, et cette montagne dans le fond, avec sa petite église au pied, toute fardée des feux du couchant. Il admira… Il était quelquefois romantique … Puis son regard coula sur une poterie précieuse faite de bleu et d’or mêlés. « Dédette choisit bien ses fleurs, quelles jolies tulipes ! » 


       Il revint à ses amertumes. Oui, tout était prêt, hier, pour cette soirée du Cercle. La dernière de l’année. La dernière ! La robe de dentelle noire à grand décolleté de Dédette, les roses du corsage… Une vraie Carmencita ! Et lui, son frac ! La coiffeuse était venue. On avait mis les bijoux… vaporisé sur tout ça du parfum : « de l’Origan, ma chère, comme la dame à Maître Meunier ! » avait dit Mademoiselle Rose. On était descendu au deuxième, un peu timidement, il est vrai, puis avec assurance. « N’est-on pas aussi riche que beaucoup ? » avait-il susurré à sa femme.   


      Le salon du Cercle s’était ouvert devant eux, sur tout cet univers convoité depuis des mois… Des années… Ils avaient reconnu tout le grand monde de Sainte Marguerite… Ils y étaient tous, et les deux salons en enfilade semblaient une volière précieuse.   

 

      Ils étaient entrés avec une grande révérence, un joli sourire distingué… Qui se figea aussitôt  dans le silence hostile !

 

      -  Les salauds ! » Martel lança trop haut son insulte et sa peau jaune aux joues flasques s’incendia de nouveau, son faciès bovin devint féroce ! « Les mêmes, les mêmes qui ici nous font des grâces ! »


      -       Que t’arrive-t-il chéri ? » Dédette entrait en déshabillé chinois, paraissant articuler des baguettes dans ses grandes manches.


      -       T’as vu ? » fit l’autre, « Les mêmes qui, ici, te pincent les fesses et boivent notre vin… Oui, les mêmes… Là-bas, bouche cousue… Connais pas ! Tu les as vus foutre le camp ? ! » 

 

     -       C’est rien, mon gros. On les aura. Tous ! »     


      Elle sucra le café des deux tasses, puis rancunière et méchante, elle enchaîna :

 

      -       Tu parles. J’ai qu’à les envoyer chez la vieille. Moi aussi je les connais pas ! Ils me verront pas de sitôt ! Je vais devenir rosse et ils verront de quel bois… »

 

      -       Faut pas faire ça Dédette ! » C’était un cri d’épouvante ou un cri du cœur, « T’as qu’à voir, nous en sommes à soixante deux mille, sans compter tout ça ! » Il fit avec son bras, un mouvement tournant qui happait tout au passage. Elle fit « oui » de la tête en avalant son moka, posa sa tasse et releva le pantalon de son pyjama qu’une large ceinture n’arrivait pas à maintenir sur ses hanches minces. Elle conclut, logique :

 

      -       Oui, faut être sage. On peut pas avoir les sous et les honneurs ! Ca viendra, patience, la queue du chat est bien venue ! »  

  

      Il la trouva adorable, eut un mouvement gentil, presque marital, pour lui prendre la tête et lui assurer : 

 

      -       Oui, ma Dédette, c’est ce qu’il faut faire. Et quand on ira chez le notaire pour acheter trois ou quatre maisons, tu verras l’effet que ça leur fera à tous ces cornards ! »   


        L’effet de ses paroles l’arrêta net. Son adorable épouse se prit à rire si fort qu’elle en toussa. Il lui fit paternellement de petites tapes dans le dos, puis, riant à son tour, ils se retrouvèrent tous les deux dans les bras l’un de l’autre, comme d’honnêtes époux émus.

 

      -       En attendant » dit-il pour faire diversion, « Si tu voyais la tête de Paulin depuis qu’il est venu ici ! Il en est pas encore revenu ! Quelle misère chez lui ! On est reçu dans la cuisine, sous une lampe nue, devant une vieille table où les deux gosses entassent leurs livres et leurs cahiers, sur la toile cirée,  pour leurs devoirs. Quelle misère ma Dédette, de quoi faire rougir un bohémien !"      


      La bonne humeur reprenait ses droits. Le contraste entre la toile cirée recouverte par les cahiers des deux gosses et leur salon, fleurissait d’un sourire railleur et méprisant leurs visages de gouapes. Il but le restant de son café, soupira, étira sa silhouette ronde et déjà avachie.

 

     Il était neuf heures bientôt. Martel se préparait à partir au bureau, faire figure d’honnête homme. Il sortit ses manchettes, embrassa distraitement sa femme. Le vestibule lui restitua son visage sérieux de bureaucrate en le vêtant de son manteau. Il caressa de son œil rond et sans pensées tout l’appartement aux portes ouvertes et tout ce qui y brillait.  

 

     -       T’en fais pas p’tite, tout s’arrangera un jour ! » Son œil se plissa sous un rôt.

 

      -       Va vite, mon chou. » Elle le poussa presque amicalement, il est vrai, hors de la porte. Elle revint devant le miroir, souleva une mèche, refit sur son doigt une boucle.

 

      -       Ballot ! » fit-elle tout haut, « quand le pèze sera suffisant c’est pas pour finir avec toi. » Elle eut un sourire énigmatique : « Dans cinq ans je file, et sans toi ! Et bien malin si tu me retrouves ! Mais pour le moment, je suis Madame Martel, et c’est plus cher … » 

 

  (à suivre) 

 

marieclaude.peyraud@gmail.com 

 

 


Commentaires

 

1. Ooz  le 28-09-2010 à 19:16:36  (site)


j'ai beaucoup aimé ce passage, on croirait lire du Balzac !

J'ai beaucoup de temps à rattraper sur ton blog ...

Marie-Claude j'ai eu une petite-fille par mon garçon à la fin de février, et aujourd'hui ma fille a eu son bébé. Je suis immergée de bonheur joyeux

Je t'embrasse ♥

 
 
 
le 18-08-2010 23:50

DERNIER ESSAI

 

« Vanitas vanitatis, vanitatum est »

 

 

Il faut bien que JE ME L'AVOUE, je suis arrivée à l'heure où je ne peux plus me contenter de faux semblants.

 

Ecrire pour moi-même dans un blog où nul ne me répond ne m'interesse plus. Ils faut savoir en convenir : Les belles images attirent plus de commentaires !

 

Je vais donc risquer une dernière tentative : visiter et laisser un dernier petit mot à mes préférés. Si nul écho ne répond à cet S.O.S. je laisse tomber car :

 

"La Vie n'est qu'une ombre qui marche, un pauvre acteur

  Qui se pavane et se désole sur la scène quand vient son tour  

Et puis qu'on n'entend plus. C'est un conte 

 Dit par un idiot, plein de bruit et de fureur,

Qui ne signifie rien."

 

Shakespeare dans Macbeth.

 


Commentaires

 

1. aurore  le 19-08-2010 à 00:47:22  (site)

un ptit coup de blues ?? ah non pars pas hein...
il faut d'abord faire un blog pour soi même, non ??
bon jeudi bisous

2. lejardindhelene  le 05-09-2010 à 19:29:40  (site)

Tout dépend effectivement les raisons qui poussent à faire un blog...Moi j'écris d'abord pour moi et plus ça va au contraire, plus je me contente de la douce petite musique de mes fidèles, le nombre ne m'intéresse plus...
Quel que soit ton choix, belle route...

3. Ooz  le 05-10-2010 à 16:03:15  (site)

pourquoi as-tu besoin de réponses ?
Il suffit parfois de lancer l'idée, qui chemine, et qui rallie... ça pends du temps

 
 
 
 

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