D’un état d’âme à l’autre… En Septembre 2009 j’écrivais ceci :
COMPLAINTE DE LA PETITE FILLE
Moi, je ne suis qu’une toute petite fille !!
Je le vois bien, lorsque le matin je maquille
Ces yeux noirs qui me renvoient la même innocence
Depuis les instants si lointains de mon enfance.
Si lointains pour qui ? Certainement pas pour moi
Qui n’ai jamais, du temps, senti peser le poids !
La compagnie des gens trop sérieux me fatigue,
Et, de loin, je préfère aller danser la gigue,
Courir à perdre haleine, pieds nus dans les prés,
Avec mes semblables, les joyeux Pitchounets.
Sortir humer la pierre chaude après la pluie,
Me réveiller pour le rossignol chaque nuit,
Donneront toujours, à tous mes sens qui frémissent
D’un plaisir aussi neuf, d’identiques délices…
Quel est ce rôle d’adulte raisonnable
Dicté par la fuite du temps impitoyable ?
Ce corps qui change et vieillit n’est qu’une illusion,
A l’intérieur c’est toujours la même passion.
Je revendique le droit de n’être pas sage,
Même si cela vous semble désordre à mon âge.
Et tant pis pour les coincés du « qu’en dira-t-on ? »,
Sur mes épaules je garde cheveux très longs !
Tant pis si mes réactions restent puériles,
Si tous les blasés de la Vie me croient débile,
Mais nul ne m’empêchera d’entrer dans la danse
Quand une musique au rythme joyeux s’élance.
Mon cœur d’enfant est libre de toute méfiance,
Il adore ou bien déteste, en toute innocence,
N’écoutant que les plus fortes des impressions
Qui l’envahissent lors des grandes émotions.
Ce n’est ni savant calcul, ni philosophie,
Ce n’est que mon être profond, ainsi JE SUIS !!
Si vous cherchez mieux, tout au fond de mes pupilles,
Alors vous verrez LA TOUTE PETITE FILLE !!
Marie-Claude PEYRAUD.
Et en Avril 2010, j’écrivais cela :
ENFIN !!
Qu’il est étrange ce trouble ce soir
Qui se présente à moi comme un espoir
D’accepter que se termine ma Vie
Et d’embrasser la Mort comme une amie…
Comme cette nuit, Elle semble douce,
Ce n’est que la Fin programmée d’un rêve
Ou d’un cauchemar qui, enfin, s’achève…
Quelle nostalgie d’un ailleurs me pousse ?
Ouvrir son cœur à la Fatalité,
Lâcher prise face à l’adversité,
Ne croyez pas que ce soit lâcheté !
Au contraire, c’est la marque des sages
Que de savoir enfin tourner la page
Lorsqu’il est trop lourd de porter son âge !!
O Camarde, Tu es la Délivrance !
Le Grand Paradoxe de nos souffrances
Dont Tu es simultanément la Mère
Et le Grand Oubli que Tu nous suggères…
Comme il est troublant cet étrange espoir
Qui me dit d’accueillir la Mort ce soir…
La même Marie-Claude Peyraud.
Peut être un peu cyclothymique ou en manque de soleil…..
Commentaires
Mais oui, la Mort est notre délivrance.
Accueillons la avec grand bonheur si elle se présente. Embrassons-là comme une soeur qui nous a tellement manqué
ENFIN ! " qu'elle est étrange ce trouble ce soir..." Le plus tard possible...elle est laide... et je crois pas à l'après. Je préfère, La toute petite fille, toute fraicheur et innocence...
Ah ben non alors, elle viendra à son heure celle-là, mais en attendant...vouloir la vie et la meilleure, non mais ...
Bonne soirée...