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Titre du blog : Du rire aux larmes
Auteur : durireauxlarmes
Date de création : 13-06-2008
 
posté le 17-12-2009 à 21:47:37

DELIRONS 10

 

IDEALISME, BOUDDHISME, PHYSIQUE QUANTIQUE :

ETRANGES SIMILITUDES

 

 

(Extraits du dictionnaire des Sciences Philosophiques de M.AD.FRANCK. 1875. Dans le chapitre au sujet de Hegel.)


Il n’y a qu’une méthode en toute science, dit Hegel ; la méthode est l’idée se développant, et cette idée est UNE. L’idée est le commencement ; elle est en même temps la chose, la substance, comme le germe d’où sort l’arbre…La pensée est à la fois la substance et le principe générateur de l’univers physique et moral ; et la dialectique du philosophe n’est autre chose que la reproduction libre de la dialectique divine qui produit tout. ..

Dans l’idée tout est UN, et en dehors de l’idée tout n’est que sa manifestation…

Admirons d’abord la hardiesse de cette entreprise de poser tout ce qui existe dans le ciel et sur la terre comme le développement d’une idée, dont le mouvement constitue le monde phénoménal et le monde intelligible ; puis de supposer que cette idée, qui est le monde en soi ou virtuellement, est présente dans l’homme, et que par la réflexion, par une sorte d’intuition intellectuelle méthodique, par une dialectique créatrice, l’esprit humain peut repenser, recréer par la pensée le mouvement qui constitue l’Univers : le monde visible et le monde moral, la nature et l’histoire, les sciences et les arts ; religions, lois, mœurs et institutions, tout sera expliqué par le mouvement de la pensée, image fidèle du mouvement éternel et immanent de l’idée absolue…

 

L’idée absolue éprouve le besoin de se réaliser, de se manifester ; elle produit l’univers qui est l’idée logique apparaissant au dehors. La nature est l’idée sous la forme de l’extériorité… 

(Extraits de « La Philosophie pour les Nuls » sous la direction de Christian GODIN.

Chapitre 3 au sujet du Bouddhisme)


Selon la philosophie bouddhiste nous vivons comme dans un théâtre d’ombres, mais derrière les apparences il n’y a RIENPour les philosophes bouddhiques, le monde physique qui est celui des formes et des noms, est un monde d’apparences illusoires, une espèce de rêve dont il faudra s’arracher…

La toute première illusion dont il convient de se déprendre est celle d’un moi personnel, pourtant bien identifié dans le volume d’un corps et dans la durée d’une vie…

(Extraits du SCIENCE & VIE N°2009.

Article : « La physique quantique rend-elle fou ? »)

Dans le monde quantique, un chat peut être « vivant ET mort » et les particules sont douées de télépathie. Un vrai défi à la raison, même pour les physiciens ! Surtout que leurs expériences valident cette « folie quantique »…Le phénomène d’intrication (expérience des fentes d’Young) revient à dire que deux particules arrivent à communiquer « instantanément »…

Pour Nicolas Gisin, c’est donc comme si la corrélation entre les deux particules « surgissait depuis l’extérieur de l’espace-temps »…  Depuis que la théorie quantique existe les chercheurs n’ont jamais cessé de questionner ses étranges énoncés en réalisant des expériences qui pourraient les prendre en défaut, espérant venir à bout de leur caractère inadmissible… Mais toutes font systématiquement triompher la théorie… Au mépris de l’entendement humain… Elles prouvent que les concepts de dualité, de non-localité, qui émergent naturellement de la théorie, ne sont pas que pure invention de cerveaux malades, mais existent réellement dans la nature elle-même…Si l’on envisage notre monde sur le mode quantique, on peut se figurer que toute chose est floue et indéterminée… Sauf ce que l’observateur regarde. Là où ses yeux se portent, le paysage devient net, les objets déterminés.

Le monde des particules est ainsi : seules celles que le physicien mesure sont clairement matérialisées en un unique lieu et dans un unique état. Le reste se résume à des probabilités…

 

Comment comprendre que, selon la quantique, une particule que l’on mesure s’incarne en un unique lieu, alors qu’elle est dans tous les lieux à la fois juste avant la mesure ? Pour les partisans des multi-univers, il se crée à l’instant de la mesure une infinité d’univers dans chacun desquels la particule se matérialise en un lieu différent. Comme si, dans notre monde, il se créait autant d’univers que l’on fait de choix le long d’un chemin…

A moins que les scientifiques veuillent bien admettre que l’univers et ses particules ne soient qu’UN TOUT, une seule création de la  conscience, un rêve. Ce qui expliquerait l’intrication, la non-localité et cette matérialisation par l’observateur.N’est-ce pas moins fou que de croire que nous nous sommes démultipliés à l’infini chaque fois qu’un choix s’est présenté à nous ?

A vous de juger !


(Note personnelle de l’auteur : durireauxlarmes)