VEF Blog

     Comme elles sont belles vos émissions Monsieur Sébastien !

Chacun pense  au Grand Cabaret en premier. C’est la plus visuelle avec des artistes qui savent surpasser les limites du corps humain tout en nous plongeant dans un rêve poétique dont nous n’émergeons que grisés par le bonheur que nous venons de traverser. 

     Mais c’est de vous, Patrick, que je veux parler. De votre âme, de votre cœur, de votre ultra sensibilité que vous laissez paraître dans vos lettres à des personnalités que vous appréciez.   

     Et plus que tout, j’ai été séduite, presque jalouse de votre talent, mais si admirative, lorsque vous passiez de l’autre côté du miroir et que, non content de ressembler aux personnages que vous incarniez (grâce aux maquilleurs) ni de prendre leurs voix et leurs mimiques (talent d’imitateur auquel vous nous avez habitué) vous leur voliez leur âme, et avec quel génie !    

     Oui, n’ayons pas peur des mots : vous êtes génial ! Vous magnifiez, vous idéalisez ceux que vous imitez ! Contrairement aux autres imitateurs qui choisissent la facilité en exacerbant les défauts de leurs victimes, en les ridiculisant pour nous faire rire, vous vous introduisez comme un clandestin dans leur peau et vous les faîtes revivre en saisissant ce qu’ils avaient de meilleur pour nous faire pleurer d’émotion !    

      Non, c’est certain vous n’avez pas choisi la facilité, et plus d’un se serait cassé les dents sur un tel exercice car il ne suffit pas d’être un simple imitateur. Non seulement vous êtes un écrivain ou un poète talentueux mais vous avez un don pour saisir ce qu’il y a de plus subtil dans la psychologie de chacun et, ce qu’il y a de plus fabuleux, pour la retraduire avec leurs mots, souvent mieux qu’ils ne l’auraient fait eux-mêmes.

      Enfin, non seulement je vous trouve génial, mais je devine en vous l’être torturé, l’artiste écorché vif qui sait dépasser toutes ces questions sans réponses, l’absurdité du monde et de la vie, en les noyant courageusement dans la fête, le rire et la joie, comme Musset, Serge Lama, mon fils Richard et moi-même. En ceci vous me ressemblez comme un frère !  

        Veuillez excuser la prétention de la comparaison…