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          Je le reconnais, j’étais de ceux qui montraient du doigt ces américains qui avaient élu un Président du profit, attaquant tous azimuts chaque fois qu’une guerre pouvait lui faire vendre des armes ou récupérer du pétrole.       

         Aussi je viens dans cet article faire amende honorable et applaudir des deux mains ce peuple américain qui sait tirer leçon des batailles perdues. Toute la force d’une nation réside, je crois, dans cette capacité à réaliser ses erreurs et à les corriger. Et plus la rectification est rapide, plus le peuple fait preuve de maturité parce que plus d’un se trouve déstabilisé lorsqu’il faut revoir et renverser des certitudes. Quelle preuve d’adaptation ! Un scientifique a dit : « Qui ne s’adapte pas n’est pas destiné à survivre. » 

          En votant pour Barak Obama, un Président noir dont les valeurs humanistes sont à l’opposé de celles de Georges Bush, le peuple américain a retrouvé cet esprit pionnier qui faisait notre admiration. On « chamboule » tout et on repart à zéro. Pas de crainte, pas de frilosité, de l’audace et toujours de l’audace.        

          En ce début de vingt et unième siècle où la cupidité semble avoir démontré sa bêtise, l’élection  de cet homme redonne un grand souffle d’espoir au monde entier. Après avoir touché le fond du sordide tous les peuples de la terre rêvent d’un Sauveur qui, placé à la tête d’un état influent, changera la vision de l’économie mondiale en lui donnant une Morale. Enfin !     

         Je sais, j’en suis consciente, c’est un peu lourd pour un seul homme face à des requins sanguinaires sans foi ni loi, mais Saint-Exupéry a dit : « L’essentiel est d’aller vers… » Et le peuple américain, sans état d’âme, y va tout droit, nous ouvrant le chemin que nous n’avons plus qu’à suivre.     

     Alors : « Let’s go ! » Et bravo, mille fois bravo !

Et que nous terminions l'année avec la tête et le coeur emplis d'espoir...