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     N’est-ce pas la plus grande des injustices que de juger le travail et l’aptitude d’un élève sur un seul examen et sur quelques jours seulement ?   

     D’une part nul n’est censé tout savoir et c’est jouer son avenir à la Loterie que de se fier à un seul questionnaire !     

     D’autre part, en ce qui concerne la période, combien de malades ce jour là ne participeront pas dans les mêmes conditions que leurs camarades ?   

      Et que dire des jeunes filles dont certaines sont obligatoirement désavantagées, c’est une loi de la nature, par une migraine lancinante ou des maux de ventre handicapants !   

      Ne serait-il pas plus judicieux de remplacer ce fameux Bac par des contrôles mensuels dans chaque matière ? Lesquels se passeraient dans une salle surveillée et seraient envoyés cachetés dans d’autres académies choisies au hasard pour être corrigés par des professeurs qui auraient choisi d’être  des correcteurs exclusivement, comme au CNED. Ce qui créerait des emplois tout en libérant les professeurs enseignants. Ceux-ci n’auraient plus qu’à démontrer une correction générale au tableau, chaque jour avant le cours, pour des devoirs faits à la maison, non notés. Ces devoirs ne serviraient que d’exercices à l’élève pour vérifier s’il a bien compris. 

      Une moyenne des notes en fin d’année permettrait de décider du passage en classe supérieure et, en terminale, de l’obtention du diplôme de Fin d’Etudes.    

      Ainsi la malchance d’un jour serait diluée sur toute l’année et les veinards beaucoup moins surs d’eux.   

      Il ne manque que quelques professeurs correcteurs et quelques surveillants de plus pour réussir ce pari d’une plus grande justice dans l’Education Nationale. Est-ce aussi difficile de payer des gens qui travaillent plutôt que des chômeurs ?